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Parmi les insectes et champignons xylophages :

Attaque de termites en pleine activité

Les Termites

Les moyens de détection, comment éviter les dégâts, leur cycle de reproduction... 

Attaque de bois par un capricorne

Les Capricornes

Les risques, les moyens de préventions, comment les détecter et les éradiquer...

Exemple de grosse vrillette

Les Vrillettes

Reconnaitre les traces, éradiquer la menace, les actions à mener, comment anticiper...

Plancher rongé par la Mérule

Les Champignons

Les actions préventives et curatives, comment anticiper, comment traiter...


Les Termites : reproduction et cycle de vie

Description et cycle de reproduction des Termites

LES TERMITES SOUTERRAINS DU GENRE

"Reticulitermes" forment des colonies diffuses dans le sol. Leur aliment de prédilection est le bois mort, mais ils peuvent s’attaquer à tout matériau contenant de la cellulose. Les reproducteurs ainsi que leur couvain peuvent s’installer directement dans le suppport qui fait office de source de nourriture. Plusieurs sites de nourrissage peuvent être exploités, bûchers, souches, clôtures, maisons, communiquant entre eux par un réseau de galeries. 

La présence d´eau est obligatoire pour le développement des colonies. La présence de termites dans les régions méridionales de la France démontre la préférence de cet insecte pour des températures ambiantes élevées. Si celles-ci peuvent lui être apportées par le climat, elles peuvent aussi lui être artificiellement fournies par le chauffage urbain. A la fin de l´hiver ou au printemps, les adultes essaiment afin de coloniser de nouveaux territoires. La plupart restent cependant à proximité du point d’envol, les termites étant de mauvais voiliers. Les couples qui se forment à cette occasion peuvent fonder de nouvelles colonies. La dissémination des termites peut également se faire par le déplacement, volontaire ou non, d´une partie de la colonie. Des reproducteurs de remplacement issus de nymphes ou d’ouvriers, apparaissent alors 

Les différentes espèces de termites présentes en France : les espèces métropolitaines.

En France, 6 espèces de termites ont été décrites. Parmi elles, cinq espèces de termites sont souterraines et appartiennent au genre Reticulitermes et une espèce de termite est dite de "bois sec" Kalotermes flavicolis. Une seconde espèce de termites de "bois sec" tropicale importée, Cryptotermes brevis, est parfois découverte dans des habitations (une douzaine de cas recensés). Cette espèce ne se développe cependant pas et ne circule pas naturellement sous les climats tempérés. 

Les termites souterrains vivent dans le sol et remontent à la surface à la recherche de cellulose dont ils se nourrissent. Ils appartiennent au genre Reticulitermes (famille des Rhinotermiditès). Cinq espèces vivent sur le territoire français et s´attaquent aux bois mis en œuvre dans les bâtiments

• Reticulitermes flavipes (anciennement R. santonensis), le termite de Saintonge, vit en conditions naturelles entre le nord de la Gironde et la Vendée, il sévit également dans des départements plus nordiques (Vallée de la Loire, Bretagne, Normandie, Région parisienne, Centre et Nord), il remonte la Garonne et le Tarn (Albi) et suit la côte jusqu´au Pays basque. Cette espèce s’est implantée en Charente Maritime il y a plusieurs siècles, elle est originaire d’Amérique du Nord. Elle peut se distinguer des suivantes par quelques particularités morphologiques, décelables à l’aide d’une loupe binoculaire. 

Reticulitermes grassei, le termite des Landes, vit essentiellement dans les forêts du bassin aquitain et de la Charente Maritime, mais quelques infestations ont été signalées en zones urbaine de régions situées plus au nord (Poitou-Charente, Centre). 

Reticulitermes banyulensis, le termite de Banyuls, vit dans le Roussillon et s’est désormais répandu jusqu’à Marseille. 

Reticulitermes lucifugus, vit dans les forêts côtières provençales, à partir de La Ciotat jusqu´à la frontière italienne. Sa sous-espèce, Reticulitermes lucifugus corsicus se rencontre en Corse et en Sardaigne, ainsi que ponctuellement sur le continent (en zones urbaines). 

Reticulitermes urbis, une espèce de termite, nouvellement décrite en 2003, a été découverte en zones urbaines dans le sud-est de la France (de la région de Marseille à l’ouest jusqu’à l’Italie à l’est). Il s’agit également d’une introduction accidentelle, probablement d’Europe du sud-est. 

Toutes ces espèces sont susceptibles de s´attaquer aux bâtiments et se sont largement propagées au-delà de leurs aires de répartition naturelle, essentiellement du fait des activités humaines. Plusieurs espèces cohabitent même dans certaines zones urbaines (Bordeaux, Marseille, etc.). Les termites de bois secs nichent directement dans le bois qu´ils consomment. Une seule espèce vit naturellement en France métropolitaine et appartient au genre Kalotermes (famille des Kalotermiditès). 

Le Kalotermes flavicollis, appelé aussi le termite à cou jaune, se rencontre essentiellement dans les départements du pourtour méditerranéen. Sa présence dans les bâtiments est anecdotique, et son développement a peu de conséquences économiques en comparaison avec celles des termites souterrains. 


Capricorne

LE CAPRICORNE

Un insecte xylophage à l’appétit vorace et dévastateur
Le capricorne, ou Hylotrupes bajulus (communément appelé longicorne) fait partie des espèces d’insectes xylophages provoquant le plus de ravages. Appartenant à la famille des Cerambycidae, le capricorne des maisons s’en prend naturellement aux bois résineux et notamment l’aubier, la partie tendre du bois. Le coléoptère s’attaquera ainsi aussi bien à nos meubles qu’à nos charpentes (solives, poutres). Sa présence n’est pas pas facile à détecter car le capricorne ne laissent pas de traces de sciure en extérieur ; ce n’est qu’en faisant un forage ou un sondage du bois que l’on découvre la présence de galeries creusées pas les larves de capricorne.
Les dégâts causés par le capricorne des maisons
Si le capricorne adulte s’avère inoffensif pour nos habitations, ses larves sont au contraire de véritables dévoreuses de bois. Pouvant vivre de 3 à 10 ans à l’état larvaire, son activité principale consiste à creuser des galeries à l’aide de ses puissantes mandibules. Vous l’aurez donc compris, les larves du capricorne peuvent causer de sacrés dommages à la structure de vos maisons et appartements.

Insecte
• Longueur : 10 à 20 mm
• Ne vit que 3 à 4 semaines
• Sort de mi-juin à fin aout
• Ne vole qu’à courte distance

Larve de capricorne
• Jusqu’à 25 mm de long
• Active pendant plusieurs années
• Difficile à détecter
• Attaque les bois résineux (pins, épicéa ..)


Les dégâts du capricorne
• Vermoulures en forme de petits tonnelets
• Orifices d’émergence ovales ou irréguliers de diamètre 7 à 10 mm.

La Bretagne parmi les régions les plus touchées par le Capricorne
Le capricorne étant très répandu dans les régions de France situées sur les côtes atlantique et méditerranéenne, la Bretagne n’échappe pas à cette menace. Elle fait d’ailleurs partie des régions les plus touchées par l’invasion de cet insecte xylophage à cause de son climat rendant le bois plus tendre. C’est pourquoi elle est classée en zone à risques concernant le capricorne des maisons. 

Une variété parmi les coléoptères

LES COLEOPTERES

L'ordre des coléoptères est celui parmi les insectes qui recèle le plus grand nombre d'espèces. Actuellement plus de 300 000 sont décrites, et on estime leur nombre à 1 500 000.

Leurs caractéristiques principales sont :
• deux élytres cornés qui se juxtaposent au repos
• pièces buccales broyeuses
• métamorphose complète (holométabole)

C'est parmi l'ordre des coléoptères que l'on dénombres le plus grand nombre de xylophages. En France, vivent plusieurs centaines d'espèces d'insectes dont les larves se développent aux dépend du bois. Cependant, toutes ne nous intéressent pas au même degré pour diverses raisons : soit elles ne s'attaquent pas au bois d'oeuvre, soit elles sont rares.

Cerambycidae
Ce sont les "capricornes" dont une espèce a une importance économique considérable : Hylotrupes bajulus, ou capricorne des maisons.

Classification
Hylotrupes bajulus est un insecte de l'ordre des Coléoptères, appartenant à la famille des Cerambycinae, à la sous-famille des Cerambycidae et à la tribu des Callidini.

Morphologie
Long de 10 à 20 mm, Hylotrupes bajulus est noir ou brun de poix, plus rarement brun clair. Le thorax est couvert d'une pubescence claire et longue, moins abondante sur les élytres et les fémurs. Les antennes à onze articles drêles atteignent le milieu des élytres chez le mâle, et à peine le tiers chez la femelle qui possède un ovipisateur généralement saillant.

Nutrition
L'insecte, durant sa vie imaginale, ne se nourrit pas. La larve se développe dans les conifères secs. Elle cause de grave dégâts aux bois ouvrés, charpentes, planchers ou meubles. Elle a été, en outre, signalée dans le peuplier et le tamarix.

Historique
Hylotrupes bajulus appelé communément "capricorne des maisons" est considéré par les auteurs du XIXe siècle comme un insecte rare. En effet, ses exigences biologiques n'étaient qu'exceptionnellement réunies ( résineux secs, température relativement élevée).



Depuis 1945, la reconstruction puis le développement de l'habitat individuel exigèrent de grandes quantités de bois. Les feuillus traditionnellement utilisés en charpente ne purent satisfaire la demande. L'industrie du bois, en plein essor, fournit alors de grandes quantités de bois résineux à croissance rapide, qui pour des raisons de rentabilité, furent utilisées en totalité. Le bois parfait, duraminisé n'est pas attaquable par Hylotrupes bajulus. L'aubier, lui est vulnérable.

Biologie
En milieu naturel, la durée de cycle vital s'échelonne de trois à dix ans. La vie imaginale dure environ trois semaines pour le mâle et deux semaines pour la femelle. La seule fonction de l'adulte est la reproduction. Après un accouplement de trois minutes en moyenne, la femelle dépose dans les fentes du bois quelques dizaines d'oeufs de couleur blanche et de forme allongée. Les larves mettront de 15 à 21 jours pour émerger, puis s'enfonceront dans le support. La mortalité des jeunes est très importante.

Dégâts occasionnés
Les dégâts restent invisibles durant le premier cycle puis se décèlent grâce à la présence de trous de sorties en surface. A ce moment là, de nombreuses galeries ont été creusées en profondeur, ce qui, au fil des ans, compromet gravement la solidité des charpentes et peut conduire dans certains cas à la rupture de pièces importantes.

D'autres Cerambycidae sont xylophages des bois mis en oeuvre, dont les genres Hesperophanes pour les feullus et Arhopalus pour les résineux. Il faut cependant noter qu'un nombre important d'autres espèces peuvent être rencontrées, mais de façon moins fréquente.

Hesperophanes Cinereus Vill

LES HESPEROPHANES

Hesperophanes Cinereus Vill. (capricorne du chêne)
Nom scientifique : Hesperophanes Cinereus Vill.
Nom commun : capricorne du chêne (n. m.)
Taxonomie : Coleoptera, Cerambycidae

Larves
Taille : 3,5 mm à la naissance, jusqu'à 30 mm avant la nymphose.
Couleur : blanc crème.
Forme : cylindro-conique légèrement aplatie.

Imago
Taille : 10 à 25 mm.
Couleur : brunâtre à beige. Corps entièrement recouvert d'une pubescence irrégulière claire.
Forme : allongée. Antennes presque aussi longue que le corps chez le mâle, dépassant la moitié de la longueur de corps chez la femelle.

Cycle évolutif
Durée : minimum deux ans parfois jusqu'à six ans.
Ponte : dans les fissures du bois 0,35 mm.
Incubation : dans le bois, durée inconnue.

Développement larvaire : dans le bois, celui-ci doit être sec (H<20%).
Adultes : ne se nourrissent pas et vivent de deux à trois semaines..

Dégradations du bois
Bois : feuillus (H<20%) si le bois est duraminisé, seul l'aubier est dégradé. Préférence marquée pour le chêne.
Trous de sortie : ovales, tangents aux faces, de 8 à 13 mm.
Galeries : de section elliptique, ramifiées, parois striées par les mandibules.
Vermoulures : cylindres de sciure compressée, long d'environ 1 mm.

A retenir
• cycle larvaire toujours >2 ans
• bois feuillus exclusivement
• humidité des bois <20 %
• vermoulures cylindriques

Grosse vrillette

LA GROSSE VRILLETTE

Xestobium Rufovillosum de Geer (grosse vrillette)
Nom scientifique : Xestobium Rufovillosum de Geer
Nom commun : grosse vrillette (n. f.)
Taxonomie : Coleoptera, Anobiidae

Larves
Taille : 5 à 12 mm.
Couleur : blanc diaphane.
Forme : aboudinée arquée abondante pilosité sur l'ensemble du corps.

Imago
Taille : 5 à 7 mm.
Couleur : brunâtre. Corps entièrement recouvert d'une pubescence irrégulière jaune.
Forme : trapue, antennes courtes à massue de trois articles. Corselet bombé arrondi aux angles.

Cycle évolutif
Durée : minimum un an parfois jusqu'à dix ans.
Ponte : une centaine d'oeufs au plus en plusieurs dépôts, dans les fissures du bois, les canaux et galeries anciennes.
Incubation : dans le bois, cinq à six semaines.
Développement larvaire : dans le bois, humide et dégradé par les champignons.
Adultes : vivent de huit à dix semaines. Vol aisé et rapide.

Dégradations du bois
Bois : feuillus très humide et dégradé par des champignons. Préférencez marquée pour le chêne.
Trous de sortie : circulaire de 3 à 4 mm. Sans orientation particulière.
Galeries : circulaires sans orientation particulière.
Vermoulures : lenticulaires

A retenir
• cycle larvaire >1 an
• bois dégradés par les champignons
• vermoulures lenticulaires 

Petite vrillette

LA PETITE VRILLETTE

Anobium punctatum de geer (petite vrillette)
Nom scientifique : Anobium Punctatum de Geer
Nom commun : petite vrillette (n. f.)
Taxonomie : Coleoptera, Anobiidae


Larves
Taille : 4 à 7 mm.
Couleur : blanc crème.
Forme : arquée faible pilosité sur l'ensemble du corps.

Imago
Taille : 3 à 5 mm.
Couleur : brun. Corps recouvert d'une pubescence régulière mais clairsemée claire.
Forme : plus ou moins cylindrique. Elytres ponctuées en lignes régulières. Antennes courtes à massue de trois articles. Prothorax plus étroit que les élytres.

Cycle évolutif
Durée : un an jusqu'à quattre ans. Très influencée par le pouvoir nutritif du support.
Ponte : une trentaine d'oeufs au plus en plusieurs dépôts, dans les fissures du bois, les canaux et galeries anciennes.
Incubation : dans le bois, quatre semaines environ.
Développement larvaire : dans le bois.
Adultes : vivent de trois à quatre semaines. Vol aisé et rapide.


Dégradations du bois
Bois : feuillus et résineux. Développement favorisé par la présence de champignons (contrairement à X. rufovillosum ceux-ci sont facultatifs). Préference pour les bois riches en substances nutritives.
Trous de sortie : circulaires de 1 à 3 mm. Sans orientation particulière.
Galeries : circulaires sans orientation particulière.
Vermoulures : en gouttes d'eau avec une extrémité en pointe.

A retenir
• cycle larvaire entre un et quatre ans
• bois résineux et feuillus
• vermoulures en goutte d'eau

Variété de Lyctus - Vrillette

LES LYCTUS

Lyctus Brunneus Steph. et Lyctus Linearis Goeze (lyctus)
Nom scientifique :
Lyctus Brunneus Steph. et Lyctus Linearis Goeze.
Nom commun : lyctus (n. m.)
Taxonomie : Coleoptera, Anobiidae.

Larves
Taille : 4 à 8 mm.
Couleur : blanc.
Forme : cylindrique arquée sans pilosité.

Imago
Taille : 3 à 6 mm.
Couleur : rbrun (L.Linearis) roussâtre (L. Brunneus).
Forme : allongée. Antennes de la longueur du thorax chez L. Brunneus plus longues chez L. Linearis. Thorax plus large en avant qu'en arrière chez L. Brunneus à bords parallèles chez L. Linearis. Pubescence irrégulière des élytres chez L. Brunneus en lignes longitudinales chez L. Linearis.

Cycle évolutif
Durée : de huit à douze mois selon les conditions d'environnement.
Ponte : très abondante, dans les vaisseaux (diamètre 0,07 mm).
Incubation : environ dix jours selon la température.
Développement larvaire : dans le bois, celui-ci doit être sec (H<20%).
Adultes : vivent jusqu'à six semaines.

Dégradations du bois
Bois : feuillus sec tendres et riches en amidon, si le bois est duraminisé, seul l'aubier est dégradé. Prédilection pour le Samba, le Ramin.
Trous de sortie : circulaires, de 1 à 2 mm.
Galeries : de section circulaire très sinueuses.
Vermoulures : poudre très fine et volante.

A retenir
• cycle larvaire de huit à douze mois
• bois feuillus tendres exclusivement
• vermoulures fines et volantes 

La Mérule champignon xylophage

Serpula lacrymans (Mérule)

Ecologie de Serpula lacrymans (Schum) S.F Gray,
champignon xylophage.

Nutrition
Les champignons sont des organismes hétérotrophes ne possédant pas de chlorophylle, ils ne peuvent pas élaborer de matières carbonées (sucre, graisse, ...) à partir du CO2 atmosphérique. Pour leur nutrition, ils doivent donc vivre des produits synthétisés par d'autres organismes qu'ils absorbent à travers la paroi de leur appareil végétatif (absorbotrophie).

Humidité
Le taux optimal se situe entre 35 et 50% pour la majorité des champignons lignivores. Cependant, certains peuvent se développer à partir de 22%, comme Serpula lacrymans (Schum) S.F Gray ou Mérule. Le taux d'humidité d'un bois est directement lié à sa capacité de reprise en eau et aux conditions extérieures. Dans la pratique, les pièces placées en condition normale sous nos climats ont un point d'équilibre inférieur à 22 %. Une alternance de périodes sèches et humides sont favorables au développement de certains champignons lignivores, notamment Gloeophyllum sepiarium (Lenzites sepiara) ou Lenzite des clôtures.

Température
La plupart des champignons sont mésophiles, c'est à dire, qu'ils se développent autour de 20°C. Ils résistent remarquablement bien aux basses températures qui semblent même favoriser la croissance, une fois les conditions normales rétablies. Les spores soumises à des températures de l'ordre de 80°C survivent. Les mycéliums sont tués aux environs de 55°C.

Lumière
Contrairement aux végétaux chlorophylliens, la lumière n'est pas indispensable à la croissance des champignons. Néanmoins, pour développer des sporophores, c'est à dire fructifier, un peu de lumière est indispensable. Quelques minutes suffisent. Il semblerait que les Mycètes utilisent surtout la partie supérieure du spectre visible (les bleus).

Oxygène
Les champignons sont des organismes aérobies. L'oxygène est donc indispensable à leur développement. Ils sont cependant assez peu exigeants. Certains champignons peuvent exploiter l'oxygène dissout dans le substrat.

Description
Nom scientifique : Serpula lacrymans (Schum) S.F Gray
Nom commun : Mérule des maisons ou Mérule pleureuse, champignon ou lèpre des maisons (employé au masculin comme au féminin).

La forme végétative, lorsqu'elle croît sur un support suffisamment humide a l'aspect d'un feutrage blanc, épais et cotonneux. Cette forme luxuriante, lorsque l'eau se fait plus rare décroît en épaisseur et devient plus coriace. Elle acquiert alors une coloration gris sale parfois marbrée de beige ou de violet.
Le champignon étend rapidement des cordonnets appelés syrrotes (et non des rhizomorphes, comme trop souvent employé dans la littérature même "spécialisée") destinés à lui apporter de l'eau. Gris bruns, leur diamètre peut atteindre 8 mm. Ce réseau très ramifié mesure parfois plusieurs mètres de long.
Lorsque les conditions sont réunies, la Mérule fructifie. Les sporophores (fructifications) de grande taille ont l'aspect de plaques adhérentes au support. Leur contour est sinueux. La marge est blanche et le centre ridé, visqueux est de couleur rouille soutenue. Cette teinte est conférée par les innombrables spores très volatiles. L'odeur du champignon est désagréable et légèrement fétide avec l'âge.

La Mérule se nourrit du bois et se propage en le détruisant, en lui faisant perdre toute rigidité, d’où un danger d’effondrement si elle s’attaque à des poutres ou des escaliers où elle provoque une pourriture cubique à fractures profondes.
Le champignon doit trouver des conditions idéales pour s’étendre. Il trouvera un terrain favorable dans les locaux obscurs, humides, mal aérés et où la température est régulière.
Si le terrain n’est plus favorable, la mérule n’arrêtera pas sa progression : quand elle aura épuisé les réserves de bois elle se propagera à travers la maçonnerie pour s’attaquer à d’autres boiseries même sèches. Ce sont ses syrrotes qui achemineront l’eau depuis la source d’humidité. Ainsi, une maison mitoyenne saine peut être sujette à une invasion de mérule.
En outre, si elle ne trouve plus les conditions nécessaires à sa croissance, elle peut parfois rester à l’état de latence et pourra recommencer à s’étendre lorsque les conditions seront à nouveau présentes.
De là la nécessité de ne pas négliger une attaque de mérule, surtout ancienne.

BIOLOGIE
• Humidité du bois : minimum de 22 % et optimum à 35 %
• Température : de 5°C à 25 °C, mais optimum entre 19°C et 21°C
• Atmosphère confinée indispensable
• Obscurité favorisante
• Toutes les essences de bois sont susceptibles d’être attaquées, mais la préférence est au résineux (Pin, sapin et épicéa).

COMMENT SAVOIR S’IL Y A DE LA MERULE ?
Quelques indices doivent attirer votre attention :

1. Présence d’une source d’humidité (chéneau ou gouttière défectueuse, fuite d’eau, moisissures)
2. Déformation et bombement des plinthes, de lambris bois, du bois de chambranle ou châssis
3. Présence de filaments blancs sur de la maçonnerie (ne pas confondre avec du salpêtre qui tombe en poussière quand on le touche)
4. Forte odeur de champignon présente

TERMISER Traitement : Le Coniophore des Caves, Champignon lignivore

Le coniophore des caves

A l’instar du mérule, le coniophore des caves (Coniophora puteana) est un champignon lignivore. Ce champignon nécessite par contre un taux d’humidité plus important que son congénère, c’est pour cette raison qu’on le trouve plus souvent dans des pièces très humides comme les sous-sols ou les caves des maisons.

Les dégâts occasionnés sont les mêmes que sur la mérule. Tout deux conduisent au pourrissement du bois, communément appelé "pourriture cubique".
Le coniophore des caves se reconnaît grâce à cet amas cotonneux qu’il forme au début de son déploiement, pour finir brun foncé en dessinant des cordonnets, comparable à des filaments très fins. Ces cordonnets traversent les maçonneries et les murs sur plusieurs mètres.

Les sources de développement du coniophore:
• Une température comprise entre 5 et 35 °C, mais plus favorable quand celle-ci est comprise entre 22 et 26°C
• Une forte humidité du bois au delà de 50%
• Une remontée capillaire
• un environnement confinée et obscure
• Il s’attaque au bois résineux et feuillus.

Comme tous les champignons de type lignivore qui s’attaquent au bois de vos fondations, le coniophore des caves doit être traité avec un fongicide approprié pour éviter des dégâts et, à moyen terme, sa prolifération. Souvent confondu avec le mérule, seul un diagnostic précis permettra de déterminer sa présence.

TERMISER Traitement : Le Polypore des Caves, champignon lignivore

Le Polypore des Caves ou Donkioporia expansa (Desm.) ou Phellinus megaloporus (Pers.) Hein

Le Polypore des Caves dont les noms scientifiques sont Donkioporia expansa (Desm.) ou Phellinus megaloporus (Pers.) Hein font parties des « Pourritures fibreuses blanches ».
Ce Champignon lignivore sévit principalement dans les habitations. On le trouve principalement sur des bois feuillus très humides, en particulier sur le chêne.

Le développement du polypore des caves se décompose en 2 phases

Formation végétative :
Il apparaît comme un amas de mycélium de couleur blanc feutré épais sous forme de coussinets qui deviennent jaunâtre en vieillissant. Il prend alors une consistance coriace et dure. Contrairement à la mérule par exemple, ce champignon ne forme pas de cordonnets.

Fructifications :
Les fructifications se développent par dessus les formes végétatives. Ce sont des mamelons irréguliers, bosselés, bruns, constitués de longs tubes fins et disposés parfois en couches stratifiées, multiples et irrégulières.

Conditions de développement
Son développement nécessite des taux d’humidité très élevée, supérieure à 40%.
Aussi il exige une température relativement élevée, supérieure à 25 °C. Son développement est le plus rapide lorsque la température avoisine 35 °C.
Ce champignon ne pousse que des lieux obscurs, mal aérés et où le bois est recouvert.
Sa croissance est lente en règle générale.

En France le polypore des caves représente 30% des cas de dégradations constatées dans les bâtiments. Les charpentes en bois feuillus (chêne, châtaignier) sont les plus souvent touchées. Son attaque est souvent combinée à des attaques de grosses vrillettes..

Le duramen se décompose plus rapidement que l’aubier. Les dégâts apparaissent comme de la pourriture fibreuse blanche et profonde. Le bois attaqué, se ramollit, se défibrille et perd sa coloration : il devient spongieux et presque blanc.

Il est toutefois assez rare que ce champignon s’attaque aux bois résineux. 

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